La sensation de faim, est-ce un mécanisme complexe, bon ou mauvais ? Qu’en est-il ?
Tout d’abord la faim est un signal physiologique, une sensation physique envoyée par notre organisme pour nous dire que notre réserve d’énergie est en train de s’épuiser.
Cela se traduit par un certain nombre de mécanismes mis en place par notre organisme, le plus connu étant celui de la baisse du taux de sucre dans le sang puis d’autres sensations surviennent également : les petits gargouillis, les crampes et autres tiraillements au niveau de l’estomac. Au fur et à mesure, nous pouvons même avoir une baisse de concentration, de vigilance, le sentiment de coup de barre appelé l’hypoglycémie.
Un médecin nutritionniste, le Dr Frédéric Saldmann, nous explique dans son nouveau livre « Vital ! » que nous ne sommes pas obligés de vivre la faim d’une façon désagréable ou négative. Il nous dit qu’attendre un petit peu avant de se jeter sur la nourriture pourrait avoir des avantages sur notre santé.
« Quand on a faim, quand le premier signal de la faim se manifeste, il faut savoir attendre. Il faut tenir 20 à 30 minutes, en buvant par exemple un grand verre d’eau, pour nous permettre de mieux dompter sa faim et d’être beaucoup plus libre par rapport à son appétit.
La découverte médicale qui a été faite, c’est que, lorsqu’on attend 20 à 30 minutes, on libère de la ghréline, c’est l’hormone de l’appétit. On pensait que cette hormone, jusqu’à présent, ne servait qu’à nous donner le signal de la faim. Les chercheurs ont mis en évidence que cette ghréline stimule l’autophagie.
Qu’est-ce que c’est que l’autophagie ? C’est le système de nettoyage de nos déchets cellulaires, ça aide à éliminer les cellules endommagées, stimule nos défenses immunitaires, ça sert de protection de l’organisme. Des taux élevés de ghréline dans le sang ont des atouts santé exceptionnels. Par exemple, ça augmente jusqu’à 2000% la sécrétion de l’hormone de croissance, ça augmente la masse musculaire, mais aussi ça favorise l’élimination des déchets au niveau cérébral, lutte contre le vieillissement du cerveau, on va mieux dormir aussi. On s’est aperçu, en plus, qu’un meilleur taux de ghréline favorise une meilleure sexualité.
Quand la ghréline monte haut, lorsqu’on a tenu 20 à 30 minutes avant de se mettre à table et qu’on a eu faim, on s’est demandé, au fait, est-ce que ça ne risque pas de provoquer des compulsions alimentaires, de se jeter sur n’importe quoi ?
Eh bien, pas du tout. Au contraire, les sujets qui décident de garder cet espace de liberté de 20 à 30 minutes avec une ghréline élevée, maitrisent beaucoup mieux leurs apports alimentaires, sans risque de surpoids, l’idéal ! »
Attention, il ne s’agit pas non plus de confondre avoir envie de manger et avoir faim !
L’envie de manger, c’est quoi ?
Une envie de manger, sans faim, ça peut être le signe qu’on s’ennuie, qu’on est gourmand, ou parce qu’on est un petit peu déprimé et qu’on a besoin de se réconforter par la nourriture. Il s’agit de bien faire attention à sa sensation de faim.
Les japonais, par exemple, champions de la minceur et de la longévité, ont un de leur précepte qui dit que, pour manger moins, il ne sert à rien de compter les calories (cela n’est pas dans leur culture), ils ont à table une attitude très particulière : le hara hachi bu. Ils ne mangent qu’à 80 % de leur faim pour un meilleur confort digestif.
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Sources : Interview du Dr Saldmann, Télématin, pharmaciedesailes.pharmavie.fr – Images : pixabay
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